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Illustration: La discrimination, l’intimidation et les rapports de pouvoir

La discrimination, l’intimidation et les rapports de pouvoir

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Sommaire

Nous savons que les préjugés et les représentations stéréotypées se construisent dès la petite enfance. C’est pourquoi il est important de considérer le rôle important joué par les professionnelles et des professionnels de la petite enfance dans la création d’un contexte éducatif égalitaire ou au contraire source d’inégalités.

Les jeux, activités, et autres albums de jeunesse, ont une influence importante sur la manière dont les enfants vont construire leur identité et se représenter leur devenir. De même, les échanges entre les adultes et les enfants transmettent des messages, le plus souvent non conscients, qui peuvent soit soutenir, soit limiter le développement du potentiel des enfants. Comprendre de quelles manières se reproduisent les normes inégalitaires malgré la bonne intention des acteurs et actrices de l’éducation permet alors d’accroître ses capacités d’action dans sa mission éducative et de contribuer à une société plus juste.

La formation peut se construire à la carte sur une journée ou plusieurs demi-journées. Elle est interactive et propose des supports visuels (films, images) ainsi que des activités à réaliser en petits groupes. Les apports théoriques sont effectués au fur et à mesure de la progression de la démarche et rappelés dans un dossier documentaire qui contient également des ressources pratiques.

Pour qui?

Tous les professionnels qui travaillent en relation avec le monde de la petite enfance.

Objectifs

À partir des situations rencontrées par les participantes et les participants dans l’exercice de leur profession et à partir de leurs préoccupations, le module de formation propose de :

  • Situer les enjeux de l’égalité et des discriminations dans le contexte de la petite enfance
  • Favoriser le questionnement des pratiques professionnelles par le repérage des représentations et préjugés qui, souvent, ne sont pas conscients
  • Acquérir des connaissances qui permettent de déconstruire les stéréotypes

Les plus de la formation

  • Une formation qui s’appuie sur l’expérience et les savoirs des participants et des participantes et qui considère le groupe comme moteur de changement
  • Une approche pédagogique, sans jugement, dont l’objectif est d’ouvrir la parole et de faire comprendre de quelles façons se reproduisent les inégalités
  • Une équipe pluridisciplinaire de formatrices provenant des milieux de l’éducation et de la recherche
Le collectif, les mécaniciennes

Formation sur demande et sur mesure

Demande d’informations : amel.chamakh@umontreal.ca

Biographie des formateurs/trices

Marie-Ève Campbell

Marie-Ève Campbell est détentrice d’une maitrise en analyse politique et en études féministes de l’UQAM. Issu d’un travail de terrain de trois ans, son mémoire fait une analyse de la portée de l’approche intersectionnelle et se penche sur des rapports de pouvoir entre des militantes féministes dans le cadre des États généraux de l’action et de l’analyse féministes (2011-2015). Jusqu’à tout récemment, elle était coordonnatrice du Chantier sur les pédagogies féministes au sein du Réseau québécois en études féministes (RéQEF). Cofondatrice du Collectif les Mécaniciennes, elle y est aujourd’hui formatrice sur les questions d’égalité et de luttes aux discriminations.

Julie Larochelle-Audet

Julie Larochelle-Audet est doctorante en fondements de l’éducation à l’Université de Montréal. Ses travaux de recherche portent sur la formation, les compétences et le travail des professionnel(le)s de l’éducation relativement à la prise en compte de la diversité ethnoculturelle. Ils interrogent la construction et l’imbrication des rapports sociaux dans l’institution éducative et les rapports de pouvoir rendus invisibles par des pratiques et des discours en apparence neutres et bienveillants.

Joëlle Magar

Joëlle Magar est Docteure en sociologie et en études de genre et chercheuse associée au Réseau Québécois en Études Féministes. Son travail de recherche concerne l’imbrication des rapports sociaux et la circulation du pouvoir, en particulier dans les pratiques éducatives. Cofondatrice du collectif de formatrices Les Mécaniciennes à Montréal, elle partage son temps entre le Québec et la France où elle intervient dans les cursus de formation initiale et continue des acteurs et actrices de l’éducation, du travail social et des politiques publiques sur les questions relatives à l’égalité et à la lutte contre les discriminations, après avoir de nombreuses années exercé comme conseillère conjugale dans un centre d’information sur les droits des femmes.

Formation soutenue par : Réseau québécois en études féministes (RéQEF)

Logo du Réseau québécois en études féministes